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Un geste brusque qui tire sur l'articulation de la cheville et c'est l'entorse : on ressent une forte douleur, un ligament (en général le ligament latéral externe) est partiellement déchiré et saigne (...) Lire l'article complet
Pendant sa période d'éveil, un bébé doit pouvoir expérimenter tous les jours les positions sur le dos, sur les cotés et sur le ventre pour un développement équilibré de son corps et de ses fonctions motrices. Au début, la position sur le ventre est frustrante pour lui mais elle le pousse à muscler son dos pour soulever la tête et voir autre chose que le sol.
Pourquoi, alors, dit-on qu'un bébé doit toujours être couché sur le dos pour éviter la mort inattendue du nourrisson ?
Les études scientifiques font consensus [1][2] : "la position de sommeil la plus sûre pour le bébé est sur le dos".
Il s'agit d'éviter, pendant le sommeil, le risque d'étouffement dû à la surface molle du matelas contre leur bouche associé à une fragilité encore méconnue.
La même méta-étude [1] conseille de mettre souvent le bébé en position ventrale pendant son éveil pour limiter les risques de plagiocéphalies (aplatissement du crâne) induits par la position systématique de sommeil sur le dos.
Certains sites ou professionnels de santé qui simplifient à outrance conseillent à tort "couchez toujours votre bébé sur le dos" (la vidéo est volontairement choquante). Cet impératif concerne bien la position de sommeil, et il est important de rappeler que le bébé doit régulièrement être couché sur le ventre pendant son éveil.
[1] Adams, Stephen M., Matthew W. Good, et Gina M. Defranco. « Sudden Infant Death Syndrome ». American Family Physician 79, n° 10 (15 mai 2009): 870-74.
[2] Task Force on Sudden Infant Death Syndrome, et Rachel Y. Moon. « SIDS and Other Sleep-Related Infant Deaths: Expansion of Recommendations for a Safe Infant Sleeping Environment ». Pediatrics 128, n° 5 (novembre 2011): e1341-67. doi:10.1542/peds.2011-2285.
Le casque céphalique est un traitement mécanique destiné à réduire les déformations chez des bébés présentant un aplatissement visible du crâne. Le traitement consiste à produire un casque en résine sur mesure et porté 23h par jour généralement pendant 3 mois. Le casque applique des pressions sur les zones trop bombées du crâne pour contraindre sa croissance et l'obliger avec le temps à adopter une forme plus sphérique.
Cette mesure, très en vogue aux États-unis, ne montre aucune efficacité dans les études au long terme.
L'évolution naturelle (sans port de casque) est une amélioration de la forme du crâne du bébé, les parents sont en général satisfait de la forme du crâne de l'enfant vers ses 2 ans. Le port de casque accélère les premiers mois la récupération de la forme arrondie du crâne, sans changer le résultat final à terme.
Compte tenu des effets secondaires, du coût élevé de la thérapie et de l'absence de résultats à terme, le port de casque est déconseillé dans le traitement de la plagiocéphalie légère à sévère.
Les études actuelles ne permettent pas de se prononcer sur l'usage du casque céphalique pour traiter la plagiocéphalie très sévère.
van Wijk, Renske M, Leo A van Vlimmeren, Catharina G M Groothuis-Oudshoorn, Catharina P B Van der Ploeg, Maarten J IJzerman, et Magda M Boere-Boonekamp. « La plagiocéphalie positionnelle, Documents de principes et points de pratique, Société canadienne de pédiatrie ».
Van Wijk, Renske M, Leo A van Vlimmeren, Catharina G M Groothuis-Oudshoorn, Catharina P B Van der Ploeg, Maarten J IJzerman, et Magda M Boere-Boonekamp. « Helmet therapy in infants with positional skull deformation : randomised controlled trial ». BMJ : British Medical Journal 348 (1 mai 2014). doi:10.1136/bmj.g2741.